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Le blog de agence-traduction-paris

Les 7 piliers de la sagesse en traduction

S’agissant de traduction, il est facile de se prendre pour un expert, ou suffisamment expert – y compris dans le choix d’un prestataire. Voici quelques points de repère.

 

Traduction pas cher !

Prêts à payer cher pour faire des économies ?

Il y a les entreprises où tout le monde est censé être bilingue, et où l’on baragouine plus globish qu’autre chose ; celles où les cadres rédigent notes et rapports directement en anglais, mais que seuls des francophones peuvent comprendre tant leur anglais est une traduction des structures du français, ce qu’on appelle du mot à mot ; les entreprises tellement soucieuses de faire des économies qu’elles ne prennent la peine de traduire que le strict minimum (et moins quand elles le peuvent) quitte à perdre des marchés ; celles qui s’imaginent qu’en dehors de la France, tout le monde maîtrise l’anglais ; celles qui achètent leurs prestations de traduction comme elles achètent des prestations de nettoyage de bureaux, c'est-à-dire en achetant un prix, en imaginant que cela ne fera pas une grande différence. Mais qu’est ce qui est pire : payer 100 € de trop par rapport au « vrai prix » ou 100 € de moins ?

 

Lorsque vous payez trop, vous perdez un peu d’argent, lorsque vous payez trop peu, vous perdez tout. Hélas, nous le savons, les gens aiment bien faire des économies, et comme le disait un humoriste qui ne manquait pas de sagacité, ils sont même prêts à payer très cher pour cela !

 

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Le gratin de la traduction

Une mesure qui fausse le jugement

Hormis la traduction littéraire, le mode de facturation standard en France est une facturation au mot. C’est un peu comme si le prix des légumes que vous achetez sur le marché étaient affichés au gramme.

Sauf exception, vous achetez des pommes de terre selon votre goût ou selon que vous voulez les faire en salade ou en purée, par exemple. Vous n’achèterez pas systématiquement le premier prix, qui est à 0,001 € le gramme plutôt que la chérie bio à 0,00434 € le gramme – et je ne vous parle pas de la grenaille, encore deux fois plus chère ou de l’excellente Noirmoutier, plus chère encore. Vu comme ça, le consommateur moyen risquerait bien de ne jamais acheter que du premier prix.

En traduction, les réactions sont exactement les mêmes que celle d’un consommateur qui pousse son caddie dans les rayons d’un super marché, car depuis des dizaines d’années, la profession a pris l’exécrable habitude de vendre une production exprimée en mots, au lieu de vendre un service : nous vendons de la traduction comme des pommes de terre, en exprimant le prix au gramme, alors que ce que nous fournissons au client c’est un gratin de pomme de terre, service compris.

 

Passer du gramme au kilo

 

L’avocat est-il payé en fonction du nombre de mots contenus dans le contrat qu’il rédige ? Ce serait ridicule. Cela l’est tout autant pour la traduction, car dans les deux cas, ce qui compte c’est le temps et l’expertise nécessaire.

Low cost in translation

La traduction traduit votre image

Intoxiqués par les émissions de télévision qui vous expliquent, comme une évidence, qu’il faut toujours acheter au prix le plus bas, les comportements des interlocuteurs en entreprise s’en ressentent.

Non seulement ils n’analysent pas toujours l’enjeu économique de la traduction (quel est l’impact pour leur entreprise de traductions inexactes, maladroites ou même plates ?) mais dans des entreprises qui font des millions ou des milliards d’euros de chiffre d’affaires, ils seront fiers d’avoir fait économiser 100 € à leur organisation et persuadés qu’on les en félicitera !

Ces causes-là sont historiques, structurelles, et on ne peut lutter contre elles qu’en parlant de notre métier urbi et orbi, aussi clairement et aussi souvent que possible.

Des croyances sur la traduction

Ridicule !

Je sais que lorsque je dis, parce que je le pense, que les (bons) traducteurs ne sont pas assez payés, je reçois un certain assentiment de la part de la communauté des traducteurs. Mais sans doute faudrait-il aller plus loin que cette complainte justifiée mais stérile. Et pour aller plus loin, il faut en analyser les causes :

  • Depuis la Renaissance, la traduction est la source d’inspiration de nombreux auteurs qui n’hésitaient pas, en adaptant librement une œuvre, à s’en attribuer la paternité. C’est l’époque « des belles infidèles » qui a entraîné avec elle le stupide soupçon « traduttore, tradittore » qui est resté dans les esprits.
  • Au XIXème siècle elle devient un gagne-pain accessoire de romanciers ou de poètes maudits. Leur connaissance de la langue source est souvent défaillante, mais au royaume des aveugles, les borgnes sont rois.
  • Au XXème siècle, la traduction littéraire cède le pas à la traduction dite « technique » - il faut entendre par là tout ce qui est traduction d’entreprise ou d’organisations internationales, gouvernementales, non-gouvernementales ou professionnelles. Mais on a gardé les bonnes vieilles habitudes mentales qui consistent à considérer que :
  • La traduction, c’est facile : il suffit de parler plus ou moins bien deux langues
  • Donc le premier « bilingue » venu peut le faire
  • Par conséquent plein de gens peuvent traduire
  • Et si tout le monde – ou presque – peut le faire, puisque c’est si facile, la conséquence en est que ça ne peut pas coûter bien cher.

Naturellement, ces croyances sont ridicules, mais si le ridicule ne tue pas, en la matière il fait perdre des clients et des marchés à nos clients.

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