Tout le monde se lève pour Danette, mais adore le prix le plus bas.
L'expérience aidant, les clients utilisent un ordinateur de dernière génération : leur cerveau.
Il y a une dizaine d’années encore, les clients – à qui on ne la fait pas – imaginaient dans leur petite tête de consommateur qu’il y avait autant de différence entre un devis de traduction à 800 € et un devis à 1000 € qu’entre deux marques de lessive. Donc autant prendre la moins chère.
Mais le temps et l’expérience ont fait leur travail, et après avoir reçu des documents traduits pour pas cher mais inutilisables - car hélas, ici comme ailleurs il n’y a pas de martingale – les clients sont aujourd’hui conscients dans leur ensemble qu’ils ont besoin d’une traduction de bonne qualité, c'est-à-dire acceptable par un locuteur natif.
Le hic, dans bien des cas, est qu’un client n’est pas en mesure de juger de la qualité d’une traduction. Sauf s’il est français bien sûr, et qu’il s’imagine être plus compétent en anglais qu’un anglais, et traducteur de surcroît. Arrogance française ? Laissons planer le doute...
Donc les clients achètent une qualité qu’ils ne voient pas a priori et qu’ils ne verront peut être pas non plus a posteriori. Dans ces conditions, il est difficile de justifier auprès de sa hiérarchie le choix d’un prestataire plus cher qu’un autre. Mais globalement, on progresse :