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Le blog de agence-traduction-paris

La traduction en temps réel

Un traducteur en temps réel sur votre smartphone ?

Après les annonces de Google il y a déjà plusieurs mois, c'est au tour de l'opérateur japonais NTT DoCoMo de lancer sa nouvelle application smartphone de traduction en temps réel. Mais cette fois-ci, il ne s'agit plus de traduire des textes courts et très simples comme des menus de restaurant, mais de traduire une conversation téléphonique, en utilisant des mots simples et en articulant lentement plutôt qu'en parlant. Cette application fonctionne à partir du japonais vers le chinois, le coréen et l'anglais et sera disponible vers la fin novembre vers le français, l'allemand, l'indonésien, l'italien, le portugais, l'espagnol et le thaï.

Comme le souligne le journaliste de la BBC qui a pu tester l'application, cela marche à condition de ne pas attendre de miracles. En un mot, cela peut dépanner. Quant à une utilisation professionnelle, on en est encore loin comme le souligne malicieusement Benedict Evans, un analyste cité dans l'article de la BBC, "cela fait dix ans que l'on entend qu'on aura un produit abouti d'ici deux ou trois ans".

 

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Des traductions à l'oeil

Traduction gratuite ?

Finie la barrière de la langue ? C'est en tout cas à cet obstacle que tente de s'attaquer Will Powell, un informaticien britannique grâce à son prototype de lunettes qui traduisent en simultané (approximativement). Cela reste limité et peu fiable comme l'ensemble des traductions automatiques, mais que ne ferait-on pas pour avoir des traductions à l'oeil ?

 

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Des interprètes, traducteurs et autres demi-dieux

Au fond, dans bien des cas, un médiateur entre deux langues est indispensable, car lui seul peut couvrir des espaces où  le simple mortel ne pourrait s’aventurer. Faut-il vraiment recourir à un interprète ou à un traducteur lorsque vous négociez avec des gens qui ne parlent pas votre langue ?

Vos partenaires en auront-ils ? Quelle est la différence entre un interprète et un traducteur ? Que faut-il savoir lorsqu’on travaille avec eux ? Ce sont là des questions que se pose tout un chacun lorsqu’il s’agit de négocier avec des gens qui n’ont pas la même langue maternelle que vous.

La première étape, avant le début de la négociation, est de vous faire une idée sur le degré d’aisance de chacune des parties dans la langue de l’autre. Mais il doit être bien clair que même si le niveau de maîtrise nécessaire peut varier en fonction des sujets (scientifique, technique, spécifique à votre industrie, etc.), le niveau requis est en réalité supérieur aux capacités linguistiques que vous vous attribuez ou que vous avez prêtées à l’autre partie. Car dans la réalité, lorsque l’on en vient aux modalités d’un accord, les nuances dans une langue qui n’est pas la vôtre vous échappent – ce n’est pas votre métier. Donc, si vous vous demandez s’il vous faut un traducteur ou un interprète, la réponse est probablement que oui.

Les mauvaises traductions de l'Union Européenne

Un multilinguisme défaillant

On connaît le budget traduction et interprétation de l'Union Européenne : il est de l'ordre du milliard d'euros. En effet, l'Union Européenne traduit un nombre considérable de documents en 23 langues, mais parfois seulement en anglais. Le Saarbrücker Zeitung  du 5 juin dernier pointait la situation du Bundestag qui refuse des documents émanant de l'Union Européenne, soit parce qu'ils sont incompréhensibles, soit parce qu'ils ne sont simplement pas traduits en allemand.

La réflexion que doit inspirer cet événement, sans connaissance particulière du fonctionnement des services de traduction de l'Union Européenne, est de deux ordres.

D'abord les causes : Cela fait des années que l'on s'émeut du budget traduction de l'Union Européenne (comme de tous les autres d'ailleurs), et l'on se doute que les pressions sont fortes pour y faire des "économies" (documents traduits uniquement en anglais, documents non traduits s'ils ont été rédigés en anglais (par des anglophones ?), utilisation abusive de la traduction automatique ou même de la TAO, recrutement de juniors pour faire le travail de seniors).

Quant aux conséquences, elles sont assez classiques :

Pour une mauvaise traduction

- Documents incompréhensibles, ce qui en l'occurrence est une véritable atteinte à la démocratie

Pour une absence de traduction

- Prises de décision erronnées sur la base de documents mal assimilés dans une langue étrangère

- Perte des nuances d'expression,

- Perte de temps de lecture (~250 mots/minute dans votre langue maternelle, de 125 à 200 dans une autre, même si vous êtes "bilingue".

Traduire, c'est la loi

Avec la récente décision concernant l'utilisation d'un logiciel de gestion chez Danone en Isère, le tribunal ne fait qu'appliquer la loi Toubon de 1994 qui stipule l'obligation d'utiliser la langue française dans les entreprises françaises.

Que penser de cette décision ?

Si l'on considère que cette loi est mauvaise, inutile, contre-productive, coûteuse pour les entreprises, il faut l'abroger. En attendant, il paraît vain de la contester.

Si on la conteste, est-ce pour des raisons de coût ? Compte tenu du coût substantiel des logiciels de gestion (acquisition, formation, maintenance, mises à jour, développements...)  et des coûts extrèmement faibles de traduction - hélas ! - cet argument ne semble pas plausible. Ou bien, cela ressemblerait à un acheteur de grosse berline allemande qui prendrait des PV parce qu'il est contre les parcmètres.  Il semblerait donc que plus qu'une raison de coût, ce sont des raisons idéologiques qui déterminent ce comportement : la croyance exagérément optimiste que "tout le monde" parle anglais, ou du moins le comprend suffisamment pour être productif.

Dans la réalité, il nous semble que les cadres français surestiment et leurs propres compétences linguistiques et celles de leur collaborateurs : Tous les cadres qui travaillent quotidiennement depuis des années en anglais font le même constat : ils sont en état d'infériorité linguistique lors de discussions avec leurs homologues de langue maternelle anglaise. Ce n'est pas une question de niveau ou de compétence, mais une question de nature : On estime qu'en moyenne un cadre "bilingue" a un temps de lecture qui augmente de 25% dans une langue qui n'est pas la sienne, avec un taux d'assimilation des informations qui baisse de 25%.

 

 

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